Le marché immobilier résidentiel québécois enfile les sommets, puisqu’un nombre record de transactions a été enregistré au troisième trimestre de cette année, a dévoilé mardi la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ).
En juillet, août et septembre dernier, 18 798 ventes résidentielles ont été comptabilisées, soit une hausse de 5 % par rapport à la même période l’an dernier
«Il faut surtout retenir des résultats du troisième trimestre qu'il s'agit d'un nouveau record de transactions pour cette période de l'année, et aussi d'une dix-septième hausse trimestrielle consécutive de l'activité sur le marché immobilier résidentiel québécois», a affirmé Paul Cardinal, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ par communiqué.
Toutes les catégories de propriétés résidentielles ont connu une hausse des transactions, mais la copropriété s’est de nouveau nettement démarquée avec un saut de 12 % par rapport à la même époque l’an dernier.
Dans les grands centres, Saguenay vient en tête avec une augmentation de 11 % des transactions, suivi de Gatineau (8 %), Sherbrooke (6 %) et de la région de Montréal (5 %). Seuls Québec (- 1 %) et Trois-Rivières (- 3 %) ont reculé par rapport au trimestre correspondant de l’an dernier.
Le prix médian a monté de 4 % sur un an pour les maisons unifamiliales pour se fixer à 248 000 $, la hausse la plus solide depuis quatre trimestres. Du côté de la copropriété, le prix médian s’est établi à 241 000 $ au troisième trimestre de 2018, soit 3 % de plus qu’à la même période l’an dernier.
Le nombre de propriétés à vendre a touché un plancher jamais atteint depuis sept, avec 62 123 inscriptions en vigueur de juillet à septembre dernier. Il s’agit d’une baisse de 9 % par rapport au troisième trimestre de 2017.
Les propriétés sur le marché se vendaient donc plus rapidement au dernier trimestre qu’il y a un an, avec des délais moyens de 108 jours pour une unifamiliale (-3 jours), 114 jours pour une copropriété ( 9 jours) et 99 jours pour un plex (-1 jour).